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Kids on brooms

On aurait simplement pu résumer Kids on Brooms (KoBr) comme le clone de Kids on Bikes (KoBi), mais avec des balais magiques. C’est plus que cela. Même si l’on retrouve le même système de jeu (à 80%), nous ne sommes dans un univers à la Horowitz ou Rowlings, et comme dans KoBi est inspiré des genres fantastiques des films des années 80, de X Files ou encore Stranger Things, on prend ici la quintessence des mondes de sorciers contemporains ayant un pied dans notre réalité.

En effet, si vous aimez Harry Potter et ses compagnons, vous pouvez maintenant y jouer ou presque avec KoBr. Mais attention, on précise bien dans ces pages que pour un bon équilibre de jeu, il faut éviter les scénarios avec un élu qui doit sauver le monde contre un grand méchant. Dans KoBr, on crée son personnage avec les autres en choisissant un profil (ou à partir de rien mais c’est plus long) et on crée son cadre scolaire en commun en proposant des rumeurs ou encore pourquoi l’école est réputée, etc. Au-delà de la similitude avec KoBi, ici on choisit son balai et sa baguette magique, deux éléments clés qui donnent une identité à votre magie. On passe ensuite à comment lancer des sorts.

Pour la phase de magie, on retrouve une logique très ouverte à la Mage : The Ascension, en beaucoup plus léger. C’est-à-dire que l’on peut lancer n’importe quel sort avec des bonus et malus suivant que le sort est préparé ou spontané, la distance, etc. Mais pas de Sphère ici, on garde la brochette de caractéristiques de base pour tout résoudre. Et petite nuance aussi, quel que soit l’âge de votre personnage (on peut jouer un enfant, ado ou adulte), il est déconseillé d’utiliser la magie pour être violent ou s’en prendre à quelqu’un directement : on joue des gentils. Si on veut quand même lancer sa boule de feu, c’est possible mais attention à ne pas échouer son jet de dé car le contre coup est violent. Et on ne parle même pas de se bagarrer entre PJ*… À cela, on ajoute une règle pour faire des potions : toujours aussi simple et avec de grandes possibilités, donc une merveille !

 

Hunters et Renegade offrent ainsi un vrai nouveau jeu très motivant et intéressant qui permet, de plus, de faire évoluer les personnages suivant les cours qu’ils ont suivi. Et tout ça en moins de 100 pages. Vivement une traduction !

 

*Les éditeurs invitent et soulignent (parfois lourdement mais c’est pour la bonne cause) de jouer dans un cadre sécurisé et un bon esprit. Ainsi, si deux PJ doivent s’affronter, il est écrit de bien prendre en considération qu’un joueur ou joueuse pourrait être mal à l’aise. On parle aussi de la question du genre et surtout de l’égalité de ceux-ci, ou de l’éventuel racisme des sorciers humains par rapport à d’autres races comme les fées ou centaures (oui, on peut en jouer).