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Il y a eu une époque, avant le COVID, à laquelle j’ai joué à quelques murder parties. C’est pour ça que vous me voyez là en noir et blanc, mais pas que… En effet, ma trogne est ici sans couleur car nous sommes dans les années 50, à New York City. Enfin, c’est le cadre de ce jeu. J’y jouais un agent immobilier de la ville, mais pas que, car comme souvent dans ce genre de jeu, le personnage que l’on incarne possède son propre objectif, pour son compte ou celui d’un groupe.

Mais alors c’est quoi une murder party, c’est une sorte de Cluedo, en mieux. Sur les plus classiques, vous jouez un personnage dans un huis clos, un meurtre a lieu et vous devez trouver qui est le coupable, souvent en accomplissant votre objectif personnel au passage. Parfois, votre personnage se moque du meurtre, mais en profite pour tenter d’accomplir une tâche personnelle : retrouver un objet, voler un document, négocier un héritage, payer une dette… Chacun ayant son propre objectif, l’histoire peut être très riche, menant à des situations inattendues (comme en jeu de rôle sur table).

En murder, on y va costumé et s’il doit y avoir des conflits physiques entre personnage, il y a une règle simple pour la résoudre. Soit un pierre/papier/ciseau, soit un personnage possède un pistolet (factice) et pas un autre, donc il gagne le duel. En tout cas des choses faciles et inoffensives.

Si je vous parle de murder ce jour, c’est que nous avons enfin le droit d’en refaire en respectant des normes sanitaires. C’est parce que c’est sympa, parce que c’est une autre manière de jouer un rôle, voire d’aborder le jeu de rôle de manière plus libre, c’est aussi un moyen pour celles et ceux qui aiment se costumer l’espace d’une soirée de se faire plaisir. Enfin, je dis une soirée, il m’est arrivé de jouer une murder l’espace d’un week-end. D’ailleurs, on parle de meurtre à résoudre, mais ce n’est pas aussi obligatoire. Et surtout, on y va pour jouer, pas pour gagner, ce qui en fait un enjeu très intéressant : juste jouer son rôle au mieux pour créer une histoire commune. Quand je pense à cette murder de NYC dans les années 50 avec des mafieux et des politiciens, on était véritablement en play to lose : jouer pour perdre. C’est quoi ? C’est cette manière de jouer, s’investir dans son personnage quitte à ce qu’il meure dans l’histoire afin de l’enrichir pour les autres joueurs car son caractère ou son historique vous pousse à cela. Et si je vous parle de cette murder c’est que vous avez une chance inimaginable : vous pouvez la jouer.

En effet, moi je l’ai déjà joué donc j’en connais les mystères, j’attendrais donc la prochaine murder du Chimerarium (http://lechimerarium.com/) . Mais vous, vous pouvez endosser un rôle américain des années 50 l’espace d’une soirée en plein cœur de Paris. De fait, je suis un peu jaloux de votre chance car c’est un super cadre de jeu dans lequel je m’étais bien fait plaisir pour son orga et ses joueurs et joueuses.

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