Hideo Kojima, aux frontières du jeu (Erwan Desbois chez PLaylist Society)

Toujours avide de game design, de cross média et de ponts entre mes différents métiers, je me suis jeté sur ce livre qui sort sous peu. Oui, j’ai eu la chance de l’avoir avant tout le monde après discussion avec l’éditeur. C’est donc un demi SP, dans le sens où je l’ai reçu avant sa sortie, mais n’étant pas certain d’en parler dans les colonnes de JDR Mag pour manque de lien potentiel avec le JDR, je l’ai acheté.
Le livre en lui-même est aussi haut qu’un format poche mais plus large, presque carré. Une jolie couverture au graphisme épuré et une belle qualité de papier : classe et pratique pour lire dans les transports en commun (ce que je n’ai pas fait). Dedans, cela traite de toute l’œuvre de Kojima, sortie ou avortée. On y traite de son évolution personnelle des jeux de guerre (contre la guerre) à son dernier né, Death Stranding, qui aborde l’entraide. Environ 150 pages d’essai par une personne qui a largement étudié et joué aux jeux de Kojima. Je me suis parfois dit que cela allait trop dans le détail de certains jeux, pour après me corriger : cela intéressera certain.es lecteur.ices qui s’y connaissent mieux que moi en jeu vidéo. L’écriture est fluide et maîtrisée. Il n’y a vraiment rien à redire, ça se lit d’une traite et c’est bien. En bonus, on en ressort avec un sentiment d’avoir appris pas mal de choses.

 

(Cliquez sur l’image ci-dessus pour faire une précommande)

Sauf que je m’attendais à un peu plus de game design, un peu plus de cinéma par le prisme du cross over. Donc, au final, je suis… quand même content. Pas dans mes attentes, pour autant ravi d’en avoir appris plus sur le parcours de Kojima, ses jeux et ses réflexions ludo sociétales. Content de voir qu’il croit aussi apparemment que le jeu peut sauver le monde. Que cet outil peut offrir tant de choses à nos sociétés pour ouvrir des portes, voire s’ouvrir un peu plus aux autres au lieu d’aller se réfugier dans la peur d’autrui et le conflit. Comme on pourrait dire en refermant cet ouvrage : je me sens très Homo Ludens. En bonus, ça m’a quand même donné une ou deux idées de game design pour jdr sur table.

Je le recommande donc surtout pour ceux et celles qui s’intéressent à Hideo Kojima et/ou son œuvre. Si je ne me trompe pas, cela sort mi septembre chez vos libraires.

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