Fuyez le Demogorgon, ou même Vecna si vous voulez être dans l’humeur du moment. Ne vous faites pas emporter dans les tréfonds du monde d’en dessous, agissez en équipe…. N’oubliez cependant pas que chacun à un objectif secret. C’est ma proposition de jeu pour Stranger Things – Identité Secrète qui est sorti il y a quelques jours.

 

Dans ce jeu de plateau qui peut se jouer en 15 mn ou 30mn +, chacun interprète le rôle d’un.e des héor.Ïne.s de la série Stranger Things, et chaque personnage a son propre pouvoir. En début de partie, vous piochez au hasard, chacun un objectif qui reste secret jusqu’à ce que vous l’accomplissiez. Pour autant, il n’y a qu’un pion sur le plateau pour tous les joueurs.

 

À votre tour (vous êtes le joueur actif), chacun pioche une carte et les autres choisissent chacun une carte qu’ils placent face cachée sur la table, pour que vous en sélectionniez uniquement deux. Oui, il va falloir argumenter pour persuader le joueur actif de prendre (ou pas) votre carte, autant pour accomplir votre objectif que pour sauver le groupe. Quand c’est fait, le joueur actif mélange les cartes choisies pour ne pas savoir qui a donné quoi et il avance le pion suivant les cartes dévoilées (et ajoute éventuellement les points de corruption). Mais attention, ce n’est pas parce que c’est le tour d’un.e autre que vous n’avez pas le droit d’utiliser le pouvoir de votre personnage !

Stranger Things – Identité* vous propose donc un jeu semi-coopératif, avec de la stratégie, du hasard et du bluff. Bonnes parties !

 

*Aucun Demogorgon n’a été maltraité pour réaliser ce jeu.

Lien vers la page officielle : https://www.editions-larousse.fr/livre/stranger-things-identite-secrete-9782035976468

Il y a eu une époque, avant le COVID, à laquelle j’ai joué à quelques murder parties. C’est pour ça que vous me voyez là en noir et blanc, mais pas que… En effet, ma trogne est ici sans couleur car nous sommes dans les années 50, à New York City. Enfin, c’est le cadre de ce jeu. J’y jouais un agent immobilier de la ville, mais pas que, car comme souvent dans ce genre de jeu, le personnage que l’on incarne possède son propre objectif, pour son compte ou celui d’un groupe.

Mais alors c’est quoi une murder party, c’est une sorte de Cluedo, en mieux. Sur les plus classiques, vous jouez un personnage dans un huis clos, un meurtre a lieu et vous devez trouver qui est le coupable, souvent en accomplissant votre objectif personnel au passage. Parfois, votre personnage se moque du meurtre, mais en profite pour tenter d’accomplir une tâche personnelle : retrouver un objet, voler un document, négocier un héritage, payer une dette… Chacun ayant son propre objectif, l’histoire peut être très riche, menant à des situations inattendues (comme en jeu de rôle sur table).

En murder, on y va costumé et s’il doit y avoir des conflits physiques entre personnage, il y a une règle simple pour la résoudre. Soit un pierre/papier/ciseau, soit un personnage possède un pistolet (factice) et pas un autre, donc il gagne le duel. En tout cas des choses faciles et inoffensives.

Si je vous parle de murder ce jour, c’est que nous avons enfin le droit d’en refaire en respectant des normes sanitaires. C’est parce que c’est sympa, parce que c’est une autre manière de jouer un rôle, voire d’aborder le jeu de rôle de manière plus libre, c’est aussi un moyen pour celles et ceux qui aiment se costumer l’espace d’une soirée de se faire plaisir. Enfin, je dis une soirée, il m’est arrivé de jouer une murder l’espace d’un week-end. D’ailleurs, on parle de meurtre à résoudre, mais ce n’est pas aussi obligatoire. Et surtout, on y va pour jouer, pas pour gagner, ce qui en fait un enjeu très intéressant : juste jouer son rôle au mieux pour créer une histoire commune. Quand je pense à cette murder de NYC dans les années 50 avec des mafieux et des politiciens, on était véritablement en play to lose : jouer pour perdre. C’est quoi ? C’est cette manière de jouer, s’investir dans son personnage quitte à ce qu’il meure dans l’histoire afin de l’enrichir pour les autres joueurs car son caractère ou son historique vous pousse à cela. Et si je vous parle de cette murder c’est que vous avez une chance inimaginable : vous pouvez la jouer.

En effet, moi je l’ai déjà joué donc j’en connais les mystères, j’attendrais donc la prochaine murder du Chimerarium (http://lechimerarium.com/) . Mais vous, vous pouvez endosser un rôle américain des années 50 l’espace d’une soirée en plein cœur de Paris. De fait, je suis un peu jaloux de votre chance car c’est un super cadre de jeu dans lequel je m’étais bien fait plaisir pour son orga et ses joueurs et joueuses.

Foncez vous inscrire  par là :  https://www.facebook.com/events/599799914365717/

 

Mon roman Urban Garden vient de sortir il y a presque un mois aux éditions Glénat.

Ce roman est une « demi-commande ». C’est-à-dire que c’est avant tout une rencontre avec une chouette éditrice qui m’a proposé d –écrire pour cette nouvelle collection #Onestpret mais c’est moi qui est amené mon sujet. Je l’ai écris et c’est le retour éditorial et #Onestpret qui a recentré quelque point pour coller à la collection et perfectionner mon histoire. Pour vous dire, j’ai même du réécrire une bonne partie du roman avec un timing un peu serré pour être dans les clous. C’est toujours difficile d’accepter de revoir sa copie mais j’ai fait confiance à mon éditrice (Aude Sarrazin pour ne pas la nommer) : et vous savez quoi, elle avait raison !

Au passage, quitte à dévoiler un peu les coulisses de cette création (mais j’en ferai probablement un épisode de podcast un jour) , sachez qu’il y avait aussi une couverture totalement différente de prévue…. Celle que l’on découvre dans quelques médias qui ont reçu une version précorrigée en service presse. On est passé de bleu nuit et jaune à vert puissant !

 

 

Urban Garden parle de potager urbain… mais pas que. Comme c’est moi qui l’ai écrit, il y a un environnement très urbain, brut, des relations de gang et surtout des personnes qui se rencontrent et qui vont se découvrir plus ou moins facilement. Je vous l’ai dit, c’est un roman avec ma touche, donc on parle d’humain, de relation interhumaines et d’entraide. Je ne sais pas si j’ai terminé ma « phase » David Simon, un auteur dont j’apprécie grandement es créations mais avec Urban Garden, c’est une nouvelle fois l’occasion de lui faire un clin d’œil même si c’est moins appuyé que dans mon précédent roman Detroit (Gulf Stream éditeur).

En définitive, je suis très content de voir ce roman sortir, pour avoir eu une nouvelle relation professionnelle positive, pour continuer mon aventure éditoriale avec Glénat, et pour être une de ces petites gouttes d’eau de l’action océanique On est Prêt.

NB : même si on parle du mouvement #Onestpret et d’écologie, ce livre est avant tout une histoire.

 

Jedda est sortie en librairie le 3 juin 2021. Nous sommes le 9 et mon éditrice m’informe que nous lançons une réimpression. Je suis donc content du succès de ma BD avec Nicolettta Migaldi au dessin.

 

Aujourd’hui, je lance un projet un peu spécial.

L’idée m’est venue lisant un article sur un photographe normand qui n’a pu se rendre au japon à cause du COVID. Il a envoyé des appareils photos et certains lui sont revenus avec des clichés. Ainsi, afin d’abolir certaines frontières et revenir à un des piliers du jeu pour moi, le partage, j’ai décidé d’envoyer des carnets blancs à des game designer à travers le monde. Le but est de les remplir (notes, dessins, schémas, collages) d’astuce et expériences en game design afin de les partager ensuite dans un recueil. Ce dernier sera un pdf sur mon site, et je pense le vendre à 1 euro symbolique pour ensuite reverser les bénéfices à une association caritative qui aide les étudiants dans le besoin.

 

Les 5 premiers carnets partent cette semaine aux premières personnes qui ont répondu positivement à ce  concept : Benjamin Diebling (France), Mark Rein Hagen (USA), Simon Wasselin (Finlande), Matt Forebeck (USA) et John Wick (USA).

Merci à eux et j’espère qu’au final, ça intéressera pas mal de joueurs, joueuses, curieux et curieuses  et game designers.

Nb : j’aimerais bien inclure des game designers de genre autre que masculin, donc je suis preneur de toute proposition de participations.

Aujourd’hui, tous les fichiers de Peaky Blinders : le jeu de rôle sont partis chez l’imprimeur !

Après plusieurs mois de travail sous la direction de mon excellente éditrice Marion Dellapina, nous avons bouclé le jdr officiel de la série. Ce n’est pas sans une certaine fierté que moi, petit frenchi, j’avoue avoir bouclé ce chapitre créatif pour une série que j’aime beaucoup. Et si les lames du tarot s’alignent, le jeu sera même traduit dans la langue de Tommy Shelby.

Le jeu est présenté sous le forme d’une boite de découverte avec 3 livrets, deux dés (d8, d12), des jetons, des cartes a jouer, des aides de jeu, une écran de jeu et des cartes des lieux des scénarios…. De quoi mettre en selle de nouveaux et nouvelles rôlistes. Enfin, j’espère. Pour les Grands Anciens du jdr, c’est tout ce qu’il faut pour jouer dans l’esprit de l’univers des Shelby.

En effet, on s’adresse ici à de nouveaux joueurs et joueuses, mais pas sans un système de jeu dédié en prenant en compte le stress, la vie de gangster et les drames familiaux.

 

Plus qu’à attendre la réception de la boitte…

 

Aujourd’hui, c’est la sortie en librairie de ma nouvelle BD : Jedda, L’esprit de l’eau (dans la collection Miss Jungle, chez Steinkis éditions).

Après un peu plus d’un an de travail et grâce au talent en dessin et couleur de Nicoletta Migaldi, l’album sort enfin juste avant l’été. Juste avant cette saison très chaude en lien avec l’histoire racontée. En effet, Jedda est un mélange de contes aborigènes australiens revisités ayant pour cadre une sécheresse. L’héroïne voyant son peuple se laissant aller à la discorde à cause du manque d’eau se lance dans une quête qui l’amènera à la rencontre de nombreux personnages animaux non humains et humains, esprits de la nature, etc.

Recherches de Nicoletta

Cette aventure pour le partage de l’eau à pour personnage principal une adolescente au caractère fort, mais à la différence d’Ayati, elle ne défait pas de méchants à l’aide de pouvoirs magiques. Jedda avance avec ténacité, apprend et résout l’adversité par la réflexion et avec l’aide de ses compagnons de voyage.

Jedda, L’esprit de l’eau est un récit en un unique tome qui j’espère fera voyager à bien des niveaux lecteurs et lectrices.

 

N.B. : le tome 4 d’Ayati est en cours et j’ai terminé les trois quarts du scénario pour une sortie au dernier trimestre 2021.

Depuis quelques jours, ente deux relectures de romans, une conception de jeu et un bouclage de JDR (oui, c’est le printemps pour mes éditrices aussi…), je suis entre ces deux chouettes adolescentes pour la BD.

Ce matin, j’ai terminé la relecture finale de l’album de Jedda et nous sommes en train d’intégrer les dernières corrections tout en ajustant la maquette de la couverture (que je vous dévoilerai en temps voulu). En parallèle, j’ai commencé l’écriture du tome 4 d’Ayati.J’en suis à une dizaine de planches, donc Sandra va s’y mettre dès que notre éditrice aura validé mon travail.

Je suis vraiment très content de travailler avec ces deux talentueuses dessinatrices, Nicoletta Migaldi (Jedda) et Sandra Violeau (Ayati). Et malgré leur style très différent, elles donnent vie chacune à leur manière à mes héroïnes. Je n’ai pas grand-chose à dire de plus que Jedda sortira avant l’été et Ayati pour le dernier trimestre 2021. J’espère que nous aurons la chance de continuer l’aventure Ayati sur encore quelques tomes car il y a encore beaucoup à révéler sur cet univers. Pour Jedda, c’est ce que l’on nomme communément, un one shot. Alors il faudra que je crée une nouvelle histoire pour retravailler avec Nicoletta.

Dans tous les cas, j’espère que vous serez au rendez-vous, car il devrait y avoir des surprises pour le tome 4 d’Ayati et j’ai hâte de vous faire voyager en Australie avec Jedda.

Je travaille sur ce jeu depuis quelques mois pour les éditions Larousse. Il devrait sortir durant le dernier trimestre 2021 dans toutes les bonnes boutiques. Ce n’est déjà as facile de travailler sur un jeu de rôle en temps normal, mais avec une pandémie et un délai très serré, ça l’est encore plus. Alors, heureusement que j’étais bien entouré (à distance et à la maison) pour donner le meilleur de moi-même à cet univers.

Peaky Blinders est une série que j’aime beaucoup et en plus du fait que moi, petit frenchi, je crée LE jeu de rôle officiel, les couchent de stress sont assez épaisses. Il y a eu de nombreuses itérations, des modifications après tests et on arrive sur une version finale qui convient très bien au public ciblé : les nouveaux joueurs de jdr. En effet, les anciens qui y joueront auront un système de jeu, deux scénarios et de quoi avoir une expérience ludique qu’ils pourront continuer avec leur expérience rolistique.

 

Ceux qui sont fans de la série et découvrent le jdr, ça sera pour moi une très bonne porte d’entrée sur mon hobby préféré. Et à force, on pourrait presque dire qu’après D-Start et Koh Lanta jeu de rôle, c’est en train de devenir ma spécialité. Toujours est-il, qu’il me tarde d’avoir le retour des joueurs et joueuses (car les femmes ont une part importante dans le jeu et l’univers Peaky Blinders) qui tiendront la boîte finale entre les mains. Car au final, on peut faire son maximum, être épaulé, mais ne pas avoir fit un jeu parfait (même si je crois qu’aucun jeu ne l’est et que c’est pour ça que je les aime).

En attendant, je continue sur ma lancée ludique et playtests un jeu de plateau qui s’installe dans la licence Stranger Things, toujours chez Larousse.

nb : Pour Peaky, je suis en train de faire une sorte de petit making of que je partagerais, si la qualité est assez bonne.

#jdr #PeakyBlinders #StrangerThings

Pou celles et ceux qui ne le savent pas encore, entre autres choses je travaille en ce moment sur le jeu de rôles Peaky Blinders. Donc, je pousse les autres projets en cours sur le côté pour vous parler cinq minutes de celui-ci.

Nous ne parlons pas là d’un JdR de fan (enfin, un peu tout de même car j’aime beaucoup cette série), mais d’un JdR officiel qui sera publié par Larousse au dernier trimestre 2021. Ce qui avec les temps de validation fait un timing très (TRÈS) serré pour l’écrire et le playtester. D’autant qu’il s’adresse autant aux débutants qu’aux joueurs et joueuses plus expérimentés. Enfin ça, c’est le second challenge : faire simple mais aussi également assez riche.

Sous réserve de modification en cours de projet, le jeu sera proposé sous forme de boîte contenant 3 livrets, un écran de jeu, deux grandes cartes dépliables, des cartes à jouer, des pions représentant les personnages, des fiches de personnages et deux dés (d8 et d12). Je sais que c’est court pour les rôlistes mais je vais tenter de voir si on ne peut pas prolonger un peu le jeu avec du matériel en ligne…

logo Peaky Blinders

Le système de jeu (pas encore validé) se construit autour des dés que l’on lance et on ajoute une des trois caractéristiques : Physique, Mental ou Social. On y ajoute un principe d’occupation (grossièrement un métier) : si l’action tentée correspond au champ de compétences de ce dernier, on lance 1d12 au lieu de 1d8. Une nouvelle petite couche s’ajoute avec le Caractère du personnage : si l’action en cours correspond à son caractère, on lance les 2 dés et on choisit le meilleur résultat. L’idée est d’égaler ou dépasser une difficulté. Voilà pour les grandes lignes : pour les subtilités des règles, il faudra acheter la boîte. L’idée est donc d’avoir une mécanique de jeu simple tout en collant à l’esprit de l’univers.

Aujourd’hui j’ai terminé le premier scénario (on joue les Peaky Blinders) qui permet une courte aventure proposant différentes mécaniques de jeu. Il me reste un scénario un peu plus long dépendant des actions du premier et dans lequel, on interprète d’autres personnes (des PJ plus personnalisables). Je vais donc pourvoir commencer les playtests/ crash test la semaine prochaine si tout va bien.

 

Les femmes ne sont pas oubliées dans l’univers Peaky Blinders, du coup, dans le JdR aussi.

Parce que bon, je dois rendre ça courant mars et ce n’est pas terminé*.

Ce jeu est donc une grosse épreuve, tant par le délai d’écriture que par le fait de ne décevoir personne. Il y a donc un peu de pression, mais pour le moment, tout se passe correctement. Mais au final, même si je boucle tout dans les temps et que le game design roule correctement, il restera la validation des ayants droit… Parce qu’on ne crée pas tout ce qu’on veut dans un univers qui n’est pas le nôtre.

En définitive, quoi qu’il se passe, ça restera une expérience positive notamment parce que mes éditrices me font confiance et parce que, nom d’un petit bonhomme, c’est LE jeu de rôle Peaky Blinders !

 

*Accessoirement, il me reste en même temps : un roman a terminé, deux scénarios de BD à lancer, un scénario pour un autre JdR à écrire et d’autres jeux à créer.

#PeakyBlinders #Larousse #Jdr #FabienFernandez